Les
volcans du Costa Rica
...
Répartis sur 3 cordillères (Guanacaste,Tilaran et Centrale) les 116 volcans du Costa Rica, dont 5 actifs (Arenal, Irazu, Poas, Rincon de la Vieja, Turrialba) et 2 endormis (Barva et Orosi), font partie intégrante des paysages costariciens. Dangereux pour les uns, en sommeil pour d'autres, tous les volcans du pays sont de type andésite ; ils se sont formés quand 2 plaques (ou plus) sont projetées l'une contre l'autre (la plaque continentale plus lourde passe par-dessus la plaque océanique). La friction crée une pression énorme et produit le magma. A Heredia, l'Institut de Vulcanologie OVSICORI sera passionnant à visiter pour en savoir encore plus. Pour voir des documents anciens sur les volcans du Costa Rica :www.costarica-nature.org/volcans Quelques
explications sur les volcans 1/
Caldeira (ou
caldera) : c'est un vaste trou, en forme de cercle, formé
lors d'une (ou plusieurs) éruption violente ou d'une énorme
émission de lave. Les
six types de dynamisme éruptif 1/
Hawaiien : (de Hawaii où ce type
de volcans est le plus présent). Ce type d'activité est
caractérisé essentiellement par le rejet de lave très
fluide, pauvre en silice et en vapeur d'eau. La lave liquide ou visqueuse
peut s'écouler sur les pentes à plusieurs dizaines de kilomètres
heure... certains volcans de ce type abritent un lac de lave dans son
cratère. Les explosions sont rares, même si certains crachent
des roches. Pour consultez le descriptif des volcans, cliquer sur la carte ou dans l'index sur l'un des volcans Les 5 volcans actifs du Costa Rica VOLCAN ARENAL
Situation :
Vallée de San Carlos au coeur du
Parc
National Arenal (Province d'Alajuela)) Type
de manifestations vulcanologiques : régulièrement,
émissions et projections de laves andésites (donc particulièrement
dangereuses) et de cendres. A noter que depuis octobre 2010, Arenal est
entré dans une phase nettement plus calme *. Des sources d’eau
chaude, chauffées par le magma en fusion, jaillissent de-ci de-là
et réchauffent ainsi des rivières, comme celle de Tabacon
ou (plus intime) Ecothermales, pour la plus grande joie des amateurs de
bains thermaux : Ecothermales
- Baldi - Tabacon
Resort Flore : sur les pentes du volcan, cèdres, chêne noirs... dans la plaine sont cultivés, plantes ornementales, orangers, cacao... Accessibilité :
ouvert tous les jours de 8h à 16h. (Droit d'entrée
10 USD) Observation : le spectacle est magnifique, de préférence la nuit ; la lave d'un beau rouge vif prend alors une autre dimension... un véritable « son et lumière » naturel ! Mais à contempler de loin. C'est le plus actif de tous et le plus dangereux du pays, mais aussi très surveillé. Depuis octobre 2010, seules des émanations de fumée et de gaz s'échappent du cratère. Équipement : seules des jumelles sont nécessaires... et un bon pull pour l'observation de nuit.
Situation : dans la Cordillère Centrale, au coeur du Parc National Irazu, créé en 1955, à 28 Km, (à vol d'oiseau) à l'est de San José. Province de CARTAGO. Un peu d'histoire : la première éruption connue a été relatée par Diego de la Haya Fernandez, gouverneur de CARTAGO le 16 février 1723 et a formé un cratère du nom de Diego de la Haya (actuellement bouché). Depuis lors IRAZU n'a cessé de se manifester : en 1726, 1821, 1842, 1847, 1855, 1859, 1864, 1870, 1880, 1884, 1888, 1894, 1917 à 1921, 1924, 1928,1933, 1939 à 1940, 1953,1959, 1961, 1962. Les dernières éruptions importantes se sont produites à partir du 13 mars 1963, précisément le jour de la visite officielle du Président John F. KENNEDY à San José. Pendant prés de 2 ans le « colosse » vomit des pluies de cendres à des kilomètres aux alentours et ce jusqu'à San José. Les habitants de la Vallée Centrale étaient alors obligés de sortir avec un parapluie... les toits des maisons étaient déblayés fréquemment afin d'éviter leur effondrement. En 1994 une violente explosion de la paroi nord du cratère a entraîné un glissement de terrain dans la vallée du Rio Sucio aux étranges couleurs verte et brune. Depuis IRAZU continue à produire des fumerolles plus ou moins importantes... La légende : son nom, IRAZU, lui viendrait de « ara-tzu » signifiant « coup de tonnerre » en langue indienne ou du nom d'un village indien autrefois édifié sur ses pentes ? Type de manifestations vulcanologiques : actuellement le volcan ne présente pas (en apparence) de signe important d'activité si ce n'est des fumerolles composée de vapeur d'eau et de gaz (dioxine de carbone et hydrogène) qui s'échappent à 90° C. des parois du cratère principal ainsi que de sporadiques petites coulées de lave. Le lac du cratère principal d'un curieux vert kaki est dû à de fortes émanations de soufre. Description : bien qu'il soit le plus haut de tous les volcans du pays, vu de la Vallée Centrale, Irazu impressionne peu, justement parce que sa masse est telle qu'elle en est difficile à apprécier... De près, il en est tout autre! Ses 5 cratères forment un ensemble : le plus jeune, le cratère principal de 1 052 m de diamètre et profond de 250 m renferme un étrange lac aux eaux vertes d'une température de 30°C, des fumerolles s'échappent à 90°C du flanc nord-est ; le cratère Diego de la Haya (formé lors de l'éruption de 1723), sensiblement plus petit que le premier, abrite aussi un lac de couleur rougeâtre ; le cratère Playa Hermosa est recouvert d'une végétation rase ; les 2 autres, dont l'un abrite un lac (Crater de la Laguna), constituent l'ensemble des « Fumarolas ». Les alentours, recouverts de scories, forment un paysage lunaire... Faune : plusieurs espèces d'oiseaux dont de nombreux colibris, de petits mammifères, lapins de montagne, coyotes, tatous, écureuils roux, belettes, porcs-épics... Flore : myrte, chêne vert et noir, sauge, « langue de boeuf », échalote, « ombrelle du pauvre »... Accessibilité :
ouvert tous les jours de 8h à 16h. (Droit d'entrée
10 USD) Observation &
équipement :
l'observation est fort aisée et ne présente
aucune difficulté physique (attention toutefois aux
personnes sensibles à la haute montagne), un belvédère
faisant une partie du tour du cratère principal (le
plus impressionnant) est aménagé. Le panorama
est majestueux laissant voir par temps clair (généralement
le matin) le Cerro Chirripó, et les 2 océans…La
température oscille entre -8° et + 18°C.
Le vent y est souvent violent.
Situation : dans la Cordillère Centrale, à 40 Km au nord-ouest de San José à vol d'oiseau, au coeur du Parc National Poàs. Un
peu d'histoire : sa
formation relativement jeune date de moins de 40 000 ans.
Il y a des milliers d'années le cratère
principal s'est effondré formant une caldeira
de 1 300 m de diamètre. Depuis l'époque
hispanique, la plus ancienne éruption connue date
de 1747. En 1828 Miguel Alfaro observe que des cendres sont
projetées en l'air telles « des flammes
bleues »... En 1860 Le scientifique allemand
Von Frantzius y réalise une série d'études
dont des relevés de température (le lac du
cratère principal fait alors 55°5 C. Mais c'est
le 25 janvier 1910 à 16h45, que se produit la plus
grande éruption connue ; son activité
est telle qu'un geyser de cendre, lave et gaz fut projeté
à 8 000 m de haut ! Alors qu'en 1989,
lors de sa dernière éruption le geyser « ne
dépassa » pas les 1 500 m. La légende : on raconte que de jeunes vierges étaient précipitées en offrande aux dieux dans le cratère de Poas par les prêtres à l'époque précolombienne. Type de manifestations vulcanologiques : Poas est un strato-volcan de type basaltique composite formé de silice. Poas est réglé sur des cycles d'environ 40 ans. Des nuées de vapeur de soufre (de type geyser) s'échappent en permanence du lac bleu laiteux ainsi que des parois. Lors des pics d'activité, les pluies acides sont telles, parfois, que les autorités du parc sont contraintes d'en fermer l'accès aux visiteurs (comme en 1989 et 1994). Description : de loin c'est une montagne à l'apparence bonhomme, bien installée dans un paysage aux allures alpestres. De près, il en va tout autrement. Le volcan possède 3 cratères : le cratère principal (le plus spectaculaire avec ses 1 300 m de diamètre et 300 m de profondeur) abrite un lac aux eaux bleu vert laiteux d'où se dégagent de puissants panaches de gaz sulfureux retombant en pluies acides. Le deuxième cratère (éteint), appelé Lago de Boto au milieu d'une végétation exubérante, est lui bien paisible avec son lac aux eaux froides d'un bleu intense. Le troisième (éteint lui aussi) appelé Von Frantzius, du nom du scientifique allemand qui en 1861 fut le premier à l'observer, est quasi inaccessible tant la végétation alentour est dense. Il se dégage de l'ensemble une odeur caractéristique de soufre. Faune : on y observera parmi les 79 espèces d'oiseaux recensées : des colibris insignes, des merles fuligineux, des dindes noires, et... avec beaucoup de chance le farouche quetzal ! Et aussi quelques mammifères, écureuils, putois, coyotes et belettes... Flore : des broméliacées, dont le fameux sombrilla del pobre (ombrelle du pauvre), des épiphytes, d'étranges lichens, des mousses, des fougères arborescentes, orchidées, chênes, cèdres, cyprès... constituent la flore représentative de Poas. Accessibilité :
ouvert tous les jours de 8h à 15h30 (entrée
10 USD) Observation : l'observation
est fort aisée et ne présente aucune difficulté,
on effectuera la visite le matin de bonne heure, de préférence
et ce, afin de bénéficier des meilleures conditions
météo. On choisira un jour de semaine de préférence
aux fins de semaine afin de contempler le spectacle dans
les conditions les meilleures. Poas reste un but de promenade
(bruyante) des Ticos. Du belvédère
aménagé au bord du cratère principal,
le spectacle est somptueux... Ne pas manquer l'autre cratère
(Botos) qui renferme un beau lac aux eaux bleu
profond (accessible par un sentier balisé) et le
petit centre d'information de vulcanologie, avec notamment
une maquette de Poas mais aussi une cafétéria,
une boutique de souvenirs et des toilettes.
Situation : dans la cordillère du Guanacaste (nord-ouest du pays), au coeur du Parc national Rincon de la Vieja (14 161 ha), au centre d'un massif volcanique qui compte plusieurs sommets dont le volcan Santa Maria (1 916 m). Un peu d'histoire : le volcan Rincón de la Vieja actuel, a été formé à la suite d'une éruption simultanée de plusieurs volcans qui a créé un seul et même cône. Eruptions en 1966 (gaz), 1967 (le 23/02 : 28 éruptions en 1/2h), 1969 (boue avec vapeur et gaz sulfureux), 1970 (cendres), 1983 (éruption phréatique), 1984 (éruption phréato-magmatique), de mai 91 à septembre 92 explosions et lahars, 1995 (éruptions phréatomagmatiques, explosions, colonnes de cendre, vapeur, lahars, février 1998 : activité phréatique du cratère principal, lahars dans les Rios Penjamo, Quebrada Azufrada et Azul. Type
de manifestations vulcanologiques :
actuellement le volcan est en forte activité,
bien s’informer avant d’entreprendre l’ascension de
son cratère. Il est malgré tout prudent de se renseigner
avant d'entreprendre son ascension. Dans la région l'on observe
une forte activité géothermique : fumerolles, geysers
et lacs de boue bouillonnante. Ces phénomènes résultent
d'un sol poreux qui laisse s'infiltrer les eaux
de pluies jusqu'aux chambres magmatiques, l'eau est alors chauffée
comme dans une cocotte minute, la température peut atteindre 2 800°C.
La pression est telle que l'eau sort sous forme de geyser de vapeur d'eau
ou de boue et ce, souvent à plusieurs km du volcan. La légende : parmi plusieurs versions, on raconte qu'une vieille femme (la vieja) aux pouvoirs magiques habite sur la pente Est du volcan Rincon de la Vieja (le coin de la vieille). Elle crache de la fumée vers le ciel lorsqu'elle est mécontente... Cet état doit être fréquent, en effet en 1995 et 1998 des nuages de cendre atteignirent Santa Rosa située à plus de 30 Km. Description : la montagne se découpe sur un terrain de pâturages relativement plat. Le massif comprenant Rincon de la Vieja et Santa Maria est composé de 9 cratères. Faune : on y observera plus 250 espèces d'oiseaux, dont l'oiseau cloche, le grand hocco, des perroquets, toucans, chouettes, oiseaux de proie et aussi de petits mammifères ; cervidés, pécaris, moufettes (ou sconses), tatous, coatis, singes hurleurs (ou alouates) et capucins, agoutis, tapirs... les félins : jaguars, pumas, ocelots et margays seront eux plus difficiles à observer. Flore : le parc est réputé pour ses centaines d'orchidées dont la Guaria morada (Cattleya skinneri), la fleur nationale du pays mais aussi d'autres plantes épiphytes, des broméliacées... Accessibilité :
Ouvert du mardi au dimanche de 7h30 à 15h30. (Droit
d'entrée 10 USD) Observation : un magnifique panorama sur les environs et les 2 océans attend les courageux qui tenteront l'ascension... Le cratère fumant dont la végétation est absente, présente un aspect lunaire. Non loin, la Laguna los Jilgueros aux eaux vertes acidulées attire les tapirs pour se désaltérer... Equipement : très bonnes chaussures de marche (si possible montantes pour éviter les tiques qui abondent dans les hautes herbes), chapeau, lunettes de soleil, crème solaire, pull, coupe-vent, nourriture et eau en quantité suffisante....
Situation : à une quarantaine de Km au sud-est de San José, dans la Réserve Forestière de la Cordillère Centrale. Un peu d'histoire : ses dernières éruptions connues datent des années 1864-66 ; éruption strombolienne et vulcanienne Type
de manifestations vulcanologiques : parmi
les 3 cratères, seul celui du milieu montre quelques signes d'activité avec
des fumerolles de vapeur de soufre qui s'échappent des parois du
cratère. On constate aussi de faibles secousses sismiques. Actuellement,
Turrialba est entré dans une phase très active *,
bien se renseigner avant d’entreprendre l’ascension du cratère. La légende : son nom lui aurait été donné par les conquistadors espagnols Torre Alba (tour blanche) en raison des panaches de fumée qui s'échappaient à l'époque de son sommet. Une autre étymologie possible serait des mots huetar « turiri » (feu) et « aba » (rivière), autrement dit la rivière de feu. Description :
sa haute silhouette se dresse dans un décor quasi
alpestre de pâturages, de rivières et de forêt de nuages.
Flore : fougères, mousses, broméliacées, bambous et buissons divers composent l'essentiel de la flore. Accessibilité :
ouvert tous les jours et à toute
heure (Droit d’entrée : 30
USD environ, guide obligatoire inclus) Observation : on peut effectuer le tour du cratère principal d'où l'on jouit par temps clair d'une vue magnifique sur les volcans Irazu, Barva et Poas. Vers le sud-est on peut distinguer clairement le Cerro de la Muerte, point culminant du pays. Il est possible de descendre dans le cratère, en s'assurant toutefois que cela ne présente aucun danger lié à une activité volcanique récente. Equipement :
très bonnes chaussures de marche, chapeau, lunettes de soleil,
crème solaire, pull, coupe-vent, protection contre la pluie, nourriture
et eau en quantité suffisante...
Les 2 volcans endormis du Costa Rica VOLCAN BARVA
Situation :
au
nord de San José, à quelques kms de la charmante petite
cité de Barva, à la lisière ouest du Parc National
Braulio Carrillo. Province de HEREDIA. Description : grosse montagne recouverte d'une forêt tropicale dense. En son sommet 3 lacs : le Barva, le Copey et le Danta. Faune :
on compte 515 espèces d'oiseaux parmi
lesquelles l'urubu, le chardonneret, le cotinga, de nombreux
colibris, et si l'on a de la chance le quetzal. Parmi les
mammifères, l'on pourra observer le singe capucin,
le coyote, le blaireau, le daim... et avec de la chance,
le puma et le jaguar ! Accessibilité :
ouvert tous les jours de 8hà 16h. (Droit d'entrée 10
USD) Observation : on observera une flore particulièrement riche dans cette forêt de nuages parcourue de cascades…il est possible de camper près d'un des nombreux lacs. Équipement : prévoir des vêtements chauds (le climat étant frais), une protection contre la pluie, de bonnes chaussures de marche, de l'eau, des provisions, une boussole et une bonne carte détaillée... car il n'est pas rare de se perdre !
Situation : au nord-ouest du pays, au nord du Cerro Cacao (1659m), dans le Parc National du Guanacaste. Province du Guanacaste. Type de manifestations vulcanologiques : actuellement aucune manifestation n'est perceptible. Description : c'est une belle montagne aux couleurs bleutées, sa pyramide asymétrique se détache dans un paysage de savane. Son cratère est partiellement détruit... Accessibilité :
Ouvert tous les jours et à toute heure
(pas de droit d'entrée à ce jour)
Faune : comme à Rincon de la Vieja, on y observera plus de 250 espèces d'oiseaux, dont l'oiseau cloche, le grand hocco, des perroquets, toucans, chouettes, oiseaux de proie et aussi de petits mammifères ; cervidés, pécaris, moufettes, tatous, coatis, singes hurleurs (alouates) et capucins, agoutis, tapirs... les félins : jaguars, pumas, ocelots et margays seront eux plus difficiles à observer. Flore : broméliacées, orchidées, fougères... sont représentatifs des plantes des pentes du volcan. Observation : le volcan étant peu fréquenté, l'observation des nombreux animaux peuplant les pentes du volcan n'en sera que (relativement) plus aisée. Équipement
: très bonnes chaussures de
marche, chapeau, lunettes de soleil, crème solaire,
pull, coupe-vent, protection contre la pluie, jumelles,
nourriture et eau en quantité suffisante...
... d'autres volcans du Costa Rica... CACAO : 1 659 m (Parc National du Guanacaste). L'ensemble volcanique (Orosi et Cacao) est sur la ligne de partage des eaux, c'est un couloir migratoire pour de nombreux animaux. Le Rio Tempisque (qui s'appelle en amont « Tempisquito », comme il se doit...) prend sa source entre les deux volcans. CACHO
NEGRO:
2 150 m (Parc National
Braulio Carrillo). Ce volcan quasi inaccessible
est situé au coeur du Parc National créé
en 1978 pour la protection de cette région après
la construction de la route San José Limon. Ici règne
la forêt de nuages, le relief est tourmenté,
la végétation extrêmement dense... COCO (Isla del) : 634m. (Parc National Isla del Coco). A 550 km au sud-ouest des côtes costariciennes Isla del Coco est un ancien volcan, unique affleurement rocheux de la cordillère océanique de Coco. Elle possède de profonds ravins, falaises, vallées, ruisseaux et cascades. Le littoral est caractérisé par d'imposantes falaises presque verticales, de roches volcaniques et d'un grand nombre de grottes sous-marines. MIRAVALLES: 2 028 m (Zone de protection Miravalles- cordillère du Guanacaste). Situé au centre de cette zone de protection, c'est le plus haut sommet de la cordillère du Guanacaste. C'est essentiellement pour les manifestations géothermiques dont les sources thermales que l'on pourra s'attarder dans cette région. La compagnie d'électricité costaricienne (ICE) produit à Las Hornillas (Projet Géothermique Miravalles), du courant électrique avec la vapeur d'eau produit par des geysers. PLATAR : 2 183 m & PORVENIR : 2 267m (Parc National Juan Castro Blanco au nord de Zarcero). Ce parc qui abrite ces deux volcans a été créé en 1992, en région de partage des eaux où prennent leur source de nombreux courts d'eau. Il est situé en zone de transition entre deux types l'habitat sylvestre. C'est une région propice à l'observation ornithologique et à la pêche en rivière. SANTA MARIA: 1 916 m (Parc Nacional Rincón de la Vieja) : au coeur de ce parc créé en 1973, c'est le sommet le plus élevé du massif volcanique qui comprend aussi neuf cratères et le volcan en activité Rincón de le Vieja. La région est riche en manifestations géothermiques (geysers, émanations de soufre, sources d'eau chaude...). TENORIO: 1 916 m (Parc National Volcán Tenorio). Situé au coeur de ce parc récent du même nom, de nombreuses rivières y prennent leur source dont le très esthétique Rio Celeste. Au départ du poste de garde, un bon sentier mène au Rio Celeste (environ 1h30 de marche), la randonnée est des plus agréables... et peut se conclure par une baignade dans les cascades bleu azur du rio... le même sentier conduit au volcan Tenorio (environ 2h30 de marche).
Andésite n. f ; (de Andes .n. pr.) Lave très visqueuse à structure porphyrique, composée essentiellement de phénocristaux zonés de plagioclase (andésine), associés à des pyroxènes et à des amphiboles. Les laves andésites s'épanchent difficilement, elles retiennent les gaz, de ce fait les explosions n'en sont que plus violentes et dangereuses Basaltique adj. Se dit d'un volcan dont la lave, composée essentiellement de basalte est très fluide. Caldeira n.f. (mot portugais, chaudière).Vaste dépression de plus d'1 Km de diamètre, d'origine volcanique, de forme grossièrement circulaire, causée par l'effondrement de la partie centrale d'un volcan. Détritique adj. (du lat. detritus, broyé). Géologie. Roche détritique : roche qui résulte de la désagrégation d’une roche préexistante. Effusif, ive adj. Géologie. Roche effusive : roche magmatique qui s'est épanchée à l'air libre (coulée de lave). Géothermie n.f. Ensemble des phénomènes thermiques internes du globe terrestre. Géothermique adj. Relatif à la géothermie. Ignimbrite n.f. (lat. ignis, feu et imber ,imbris pluie) Roche constituée de dépôts de cendres volcaniques soudées. Celle de Rincon de la Vieja est d'une blancheur aveuglante. Lahar n.m. (mot javanais) Coulée de boue meurtrière, souvent déclenchée par un volcan ou un tremblement de terre. Phréatique adj. (du gr. phreatos, puits) Se dit d'une nappe aquifère, imprégnant les roches, formée par l'infiltration des eaux de pluie et alimentant des puits ou des sources Phréatomagmatique adj. Se dit d'une éruption provoquée par la rencontre brutale d'un magma très chaud montant vers la surface et d'une importante quantité d'eau (nappe d'eau souterraine, lac, mer...). Les éruptions phréatomagmatiques sont très explosives, car la masse d'eau réchauffée se transforme en gaz (vapeur d'eau). Pyroclastique adj. Se dit d'une roche formée de projections volcaniques lors d'une éruption. Strato-volcan n.m. volcan constitué, au fil des éruptions, par un empilement de coulées de laves et de retombées aériennes (lapilli, cendres, blocs et bombes). Les strato-volcans sont généralement de grande taille et ont une longue durée de vie (de quelques milliers à quelques centaines de milliers d'années). Sylve n.f ; (du lat. silva, forêt). Géographie. Forêt tropicale dense et humide. Strombolien, enne adj. (de Stromboli), n. pr.). Se dit d'un dynamisme éruptif caractérisé par des successions d'explosions éjectant des scories basaltiques. Subduction n.f. (du lat. subducere, tirer dessous). Géologie. Enfoncement d'une plaque lithosphérique de nature océanique sous une plaque adjacente généralement de nature continentale. (La subduction s'accompagne de séismes dont les foyers se situent entre 75 et 200 km de profondeur, selon un plan incliné dit plan de Benioff). Volcan n. m. (italien, vulcano, de Vulcanus, dieu romain du feu). Relief terrestre résultant de l'émission en surface de laves, de cendres etc. issues du manteau supérieur : lieu où des produits magmatiques (laves, gaz chauds) atteignent la surface du globe (dans l'air ou sous la mer), ou celle d'un astre (planète ou satellite). Volcan actif volcan pouvant entrer en éruption à tout moment. Volcan endormi volcan inactif pouvant se réveiller. Volcan éteint volcan peu susceptible d'entrer à nouveau en éruption Bibliographie Les feux de la Terre. Histoires
de volcan : Maurice KRAFFT. Gallimard. Editions Découvertes. Sites
Web Pages web d'un site mexicain bien documenté (en espagnol) : lien Site généraliste sur le Costa Rica, beaucoup de sujets développés dont les Parc Nationaux. (En espagnol et anglais) : lien Page
Web de la Nacion ( le grand quotidien du Costa Rica) consacrée
aux Parcs Nationaux. (En espagnol) : lien
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